This essay was written by Théo Mouzard, Architect and member of Collectif Etc. The title in the French version is : ” Pour une Habilitation à la Déprise d’Oeuvre en Contexte Collectif (HDOCC) “.
EN – Professionalizing alternative architectural practices beyond traditional project management to address social and environmental challenges and meet student needs.
Architecture schools must commit at a national level to opening up architectural professions, as demanded by students and required by society, to strengthen the public service role of these professions. How? We are not suggesting entering the debate about undergraduate and master’s curricula, which in recent years of student mobilization have already been enriched with fertile discussions and will continue to bear fruit. Fortunately, more and more high-quality educators are politicizing their teachings, taking their students into the field, and imagining multidisciplinary training programs. Instead, we propose focusing on the post-graduate transition, where there is a real need for professionalization, to translate these five years of study into concrete professions outside of traditional project management.
We propose that the Ministry of Culture consider creating a “Certification for Disengagement from Traditional Project Management in Collective Contexts” (HDOCC) to address this need—the necessary counterpart to the current “Certification for Independent Project Management” (HMONP).
Programs, cultures, collaborative practices, mediation, and craftsmanship could form the foundation of this post-master’s education.
FR – Professionnaliser les pratiques alternatives d’architecture au-delà de la maîtrise d’œuvre classique pour répondre aux enjeux sociaux et environnementaux et aux besoins des étudiant.es.
Les écoles d’architecture doivent s’engager à l’échelle nationale dans une réponse à l’ouverture des métiers d’architecture qui est demandée par les étudiant.es et dont la société a besoin pour renforcer le rôle d’utilité publique de ces métiers. Comment ? On ne propose pas d’entrer dans le débat des programmes pédagogiques de licence et master que ces dernières années de mobilisations étudiantes ont par ailleurs nourris de questionnements fertiles et qui vont continuer de porter leurs fruits. On voit heureusement de plus en plus d’enseignant.es d’une grande qualité politiser leurs enseignements, emmener leurs étudiant.es sur le terrain et imaginer des formations pluridisciplinaires. Nous proposons plutôt de travailler à la charnière post-diplôme où il y a un véritable enjeu de professionnalisation, d’incarner ces cinq années d’études dans des métiers concrets mais hors champ de la maîtrise d’œuvre classique.
Nous proposons au ministère de la Culture de réfléchir à créer une Habilitation à la Déprise d’Oeuvre en Contexte Collectif (HDOCC) pour répondre à ce besoin – le pendant nécessaire à l’actuelle Habilitation à la Maîtrise d’Oeuvre en son Nom Propre (HMONP).
Programmes, cultures, pratiques collaboratives, médiations et artisanats pourraient être les socles de cet enseignement post-master.